Nous venons de remarquer ce papier sur la thématique « la justice ». Avec régal nous vous en diffusons l’essentiel plus bas.
Son titre suggestif (Accusé de harcèlements le maire de La Tranche-sur-Mer se défend devant le tribunal) parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a aucune raison de douter de la fiabilité de ces infos.
La date d’édition est 2023-05-25 10:48:00.
Accusé de harcèlement moral et sexuel et de menaces par une employée de sa mairie, le maire de La Tranche-sur-Mer en Vendée Serge Kubrick comparaissait ce jeudi devant le tribunal judiciaire des Sables d’Olonne. Plusieurs fois renvoyée, l’affaire a enfin pu être examinée sur le fond.
« C’est une affaire hors norme, ma cliente a eu le courage et la ténacité de tenir bon ». C’est ainsi que l’avocate de l’employée, maître Carole Le Roux, résume l’histoire de cette salariée recrutée en 2016 en CDD à la mairie de la Tranche- sur-Mer, jusqu’à décrocher un CDI 3 ans plus tard. Pendant près d’un an, de 2018 à 2019, elle a une liaison avec Serge Kubrick. Leur relation se tend ensuite. Le maire la surveille en patrouillant devant chez elle. « C’est une rue où je passe souvent et en plein Covid il fallait vérifier le respect du confinement », se justifie l’élu, très tenace à la barre. L’accusation évoque aussi le bureau de l’employée déplacé sur un palier de la mairie en plein passage. « C’est du harcèlement moral et de l’humiliation« , dénoncent de concert l’avocate de la plaignante et le procureur. En octobre 2019, elle dépose plainte à la gendarmerie, le maire est accusé de l’avoir menacée et de lui avoir proposé d’entrer au cabinet en échange de son silence.
Accusé de harcèlement moral, de menaces et d’humiliations
L’expertise psychologique de Serge Kubrick évoque un tempérament narcissique, dans la recherche de la domination en matière sentimentale, et un sentiment de toute puissance. Son avocat tente de démonter les reproches les uns après les autres, sans donner le sentiment de convaincre totalement les juges. « Un bureau sur le palier alors que vous disposez d’espaces, ça soulève une question », s’étonne la présidente devant l’édile.
L’avocate de la salariée parle aussi du harcèlement sexuel. Cette dernière accusation manque de preuves tangibles pour le procureur, modéré dans ses réquisitions et qui se dit plutôt favorable au « jugement démocratique ». « Pour le reste, il faut raison garder », ajoute-t-il en demandant au maximum de la prison avec sursis et le versement de dommages et intérêts à son accusatrice, toujours employée de la mairie, mais dans un service éloigné du maire. Le jugement sera rendu le 29 juin.
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Des conspirations et de la justice politique/IV,Le livre .
Juger sous Vichy, juger Vichy,(la couverture) .
Photographie/Personnalités/K/Alberto Korda,Le livre .