Je vous présente un tout nouvel encart qui va couronner notre revue de presse sur « la justice ».
Le titre (Carcassonne. D’un go-fast depuis la Belgique au tribunal) est sans ambages.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est connu et fiable.
Il n’y a pas de raison de ne pas croire du sérieux de ces révélations.
Voilà ll’article :
Depuis le 24 janvier, deux Carcassonnais sont en détention provisoire dans le cadre d’un trafic de stupéfiants. Leur jugement est prévu ce jeudi 23 février, au palais de justice de Carcassonne.
Un mois après leur interpellation, dans le cadre d’une enquête préliminaire menée par les gendarmes de la section de recherche (SR) de Montpellier, avec l’appui de ceux de la brigade de recherche de Castelnaudary, deux Carcassonnais âgés respectivement de 28 et 39 ans doivent être jugés en comparution immédiate devant le tribunal ce jeudi 23 février, pour répondre de leur implication dans un vaste trafic de drogue présumé entre le chef-lieu audois et la Belgique, en passant par la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Le 26 janvier dernier, lors de leur première comparution, c’est un délai que les mis en cause avaient sollicité pour préparer leur défense…
Vendredi 20 janvier, c’est suite aux investigations rondement menées par les différents services de gendarmerie impliqués, que les deux suspects avaient été pris en filature par les enquêteurs et l’antenne du groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de Toulouse, avec un hélicoptère, avant d’être stoppé en deux temps à la sortie du péage d’autoroute de Montauban, alors qu’ils participaient à un go-fast depuis la Belgique. Le premier des conducteurs avait été interpellé par le GIGN sur un parking de façon musclée, à bord d’un véhicule de grosse cylindrée. Le second, parvenu à prendre la fuite pied, avait quant à lui été arrêté à son domicile toulousain, où il s’était récemment installé. Dans le coffre d’une des voitures interceptées, ce ne sont pas moins de 5,6 kg de cocaïne qui ont été saisis, ainsi que 2 kg de drogue de synthèse dont l’ecstasy. Soit 450 000 € à la revente…
Sur le profil des deux suspects, il apparaît qu’ils sont tous les deux défavorablement connus des services de police et de la justice. Ils sont tous les deux en état de récidive légale, en sachant que le plus âgé des deux a déjà été condamné à 6 ans de prison pour des faits similaires par le tribunal de Montpellier, en juillet 2018. Son cadet a, quant à lui, sept condamnations inscrites à son casier judiciaire. L’un aurait reconnu les faits reprochés en garde à vue. Le second l’aurait fait à demi-mot.
Bibliographie :
Droit pénal général et procédure pénale,Le livre . Ouvrage de référence.
Juger sous Vichy, juger Vichy,(la couverture) .
S’évader, une autre histoire de la justice,A voir et à lire. .