Voilà qui va vous ravir : Un nouvel article que nous venons de voir sur internet et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « la justice ».
Le titre séduisant (Au tribunal de Brest, quatre mois ferme pour le chauffard de Landerneau) parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez en conséquence donner du crédit à cette parution.
Ce lundi 4 septembre 2023, à l’audience dite « juge unique », un homme de 23 ans devait répondre de multiples infractions : refus d’obtempérer, conduite d’un véhicule malgré la suspension du permis de conduire sous l’emprise de l’alcool et de stupéfiant… Nombre de ces délits ont été commis en état de récidive le 27 septembre et le 15 octobre 2022 à Landerneau.
À plus de 100 km/h près d’une école maternelle
Le 27 septembre 2022, à 15 h 30 près de la gare, les gendarmes de Landerneau reconnaissent un habitué de leurs services dont le permis de conduire est suspendu au volant d’un véhicule avec deux passagers. À leur vue, le jeune homme démarre en trombe et s’engage à vive allure dans les rues du centre-ville. Près d’une école maternelle où la vitesse est limitée à 30 km/h, son compteur dépasse 100 km/h ! Ce dernier est finalement interpellé dans le piège d’une impasse. Le fuyard, aussitôt contrôlé, se révèle alors positif au cannabis. Au terme de sa garde à vue, il reçoit une convocation devant le tribunal judiciaire. Mais, sans avoir préparé sa défense pour cette audience, il récidive, trois semaines plus tard, le 15 octobre. Lors d’un contrôle fait par les mêmes gendarmes, il est arrêté près du funérarium de la ville, de nouveau à la conduite d’une voiture avec, cette fois, une bouteille de Vodka à ses côtés. Les deux dossiers sont donc joints à l’audience.
« Une dernière chance »
En détention depuis le 13 avril 2023 pour une autre affaire, le mis en cause paraît résigné dans le box. Après lui avoir rappelé que « ni lui, ni son véhicule ne sont invisibles », le président Xavier Jublin s’inquiète : « pourquoi recommencer trois semaines plus tard ? ». Le prévenu n’a d’autres mots : « j’adore conduire mais le cannabis ou l’alcool n’améliorent pas la lucidité ! ». Démontrant néanmoins qu’il profite de suivis médicaux au sein de la maison d’arrêt pour s’affranchir des addictions, le jeune détenu parvient à convaincre la représentante du parquet selon qui : « il montre une réelle volonté de se réinsérer ». « Une dernière chance » lui est en conséquence donnée par la juridiction qui le condamne à un emprisonnement ferme de quatre mois sous surveillance électronique. Son permis de conduire est annulé avec l’interdiction de le repasser avant le délai de trois mois.
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