A relever, ce post sur le web dont la thématique est « la justice » et qui va vous intéresser.
Le titre (un ancien policier municipal d’Ascain condamné pour corruption de mineur) est parlant.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur le web.
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Le texte a été diffusé à une date mentionnée 2023-02-28 11:15:00.
Les scènes commencent alors qu’elle n’a que huit ans. Sous prétexte de jouer à des jeux sur son ordinateur, l’homme de 50 ans aujourd’hui, visionne deux vidéos à caractère pornographique devant l’enfant. Plus tard, alors qu’il parcourt les photos sur son téléphone en sa présence, l’adolescente voit plusieurs photos de lui, nu.
Lors des auditions, le natif de Saint-Jean-de-Luz évoquera des accidents : « J’avais oublié d’effacer ces photos ». Il justifiera son attitude par la plaisanterie, courante dans la famille : « C’était dans un contexte particulier de déconnade. On faisait des blagues scabreuses sur le sexe ».
« Il se masturbait »
La présidente, Emmanuelle Adoul, expose ensuite la fois où il aurait demandé à la jeune fille de se rendre d’urgence dans la salle de bain alors qu’il se trouvait sous la douche. Âgée d’une quinzaine d’années au moment des faits, elle décide de prendre ses distances avec le prévenu.
En 2018, elle revoit l’ancien policier municipal, à la demande de sa mère. La jeune femme blonde, chemise bleue rentrée dans son jean s’avance à la barre. Elle évoque la scène au bord de la piscine. « Il se masturbait alors que je nageais ». Sur les bancs de la salle d’audience, les réactions fusent : « Quel malade ! ». La jeune femme, de 22 ans aujourd’hui, filme la scène et la montre à sa mère qui lui demande simplement de l’effacer.
En 2020, elle décide de déposer plainte, soutenue par son compagnon. « Si je portais plainte, ma mère me disait que je pouvais l’oublier », sanglote-t-elle. Son avocate, Me Julie Errandonea, salue le courage de sa cliente. « Personne n’a soutenu cette enfant contre ces actes graveleux de perversion. Tout le monde est passé à côté ». Elle regarde le prévenu, appuyé sur sa béquille. Il n’a pas souhaité s’exprimer. « Nous avons deux personnes aujourd’hui : une qui essaie de se reconstruire, une autre qui n’est pas capable de répondre de ses actes », tance l’avocate. Elle demande 10 000 euros de dommages et intérêts.
La relaxe plaidée
L’avocat de la défense, Me Emmanuel Zapirain, demande la relaxe du prévenu. Il évoque de la « maladresse ». Son client « ne cherchait pas l’exhibition, ni la perversité ». Le procureur de la République, Jean-Claude Belot, souligne « un comportement particulièrement déplacé à l’égard d’une jeune fille ». Il requiert deux ans d’emprisonnement avec sursis.
L’homme est finalement condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une interdiction de contact avec la victime pendant trois ans. Il devra lui verser 3 000 euros au titre du préjudice moral et sera inscrit au fichier des délinquants sexuels. La défense va faire appel.
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Justice pour Cross,(la couverture) .
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