Dernière actu toute fraiche : Jambville : le château des scouts, jugé trop bruyant, se retrouve au tribunal

Relecture de leditorial Jambville le chateau des scouts juge 1024x768 1
Relecture-de-leditorial-Jambville-le-chateau-des-scouts-juge

Cet éditorial ayant pour sujet « la justice » se propage sur internet, nous avons décidé de vous le présenter plus bas.

Son titre saisissant (Jambville : le château des scouts, jugé trop bruyant, se retrouve au tribunal) parle de lui-même.

Le journaliste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.

La crédibilité est de ce fait élevée en ce qui concerne ce texte.

Le texte a été édité à une date mentionnée 2023-02-28 12:21:00.

Ces riverains, exaspérés par le bruit « presque quotidien », ont déposé plusieurs plaintes. À notre passage, c’était très calme au domaine du château.
Ces riverains, exaspérés par le bruit « presque quotidien », ont déposé plusieurs plaintes. À notre passage, c’était très calme au domaine du château. (©Renaud Vilafranca)

Le château des scouts de Jambville, une institution locale qui donne à ce paisible village du Vexin une renommée qui dépasse largement le cadre de ses frontières, est accusé d’être un mauvais voisin, troublant la quiétude propre à ce petit coin de campagne. Le 27 mars 2023, le tribunal de police de Versailles rendra sa décision dans l’affaire de « tapage diurne et nocturne » qui oppose le directeur du site et quelques riverains.

Plaintes et interventions des gendarmes

Ces derniers, qui ont fourni à la justice de nombreuses attestations de voisins, dénoncent des nuisances « récurrentes », et même « quasi quotidiennes » causées par les différentes activités organisées dans ce parc de 52 hectares. Les plaintes et les interventions de la gendarmerie se multiplient depuis deux ans environ.

Ce n’est pas les rassemblements ponctuels des scouts, dont le plus important, le jamboree (20 000 personnes tous les quatre ans), qui sont dans le viseur de ces habitants. Mais des débordements liés à la mise à disposition des lieux par une société d’événementiel, Scoutik, dirigée par le directeur du château. Elle organise le Service national universel (SNU), comme en 2021 et 2022, divers rassemblements associatifs, des séminaires et des week-ends d’intégration de grandes écoles.

« De mai à octobre, il y a presque tous les jours quelque chose », dénonce, vidéos à l’appui, ces Jambvillois, dont le parc du château donne sur leurs fenêtres. Ils pointent du doigt « un manque d’encadrement » lors de ces événements, qui, bien souvent, rassemblent de jeunes gens.

De 7h30 à 4 heures du matin

Le « cauchemar » commencerait autour de 7h30 du matin, avec la logistique : le « bip-bip » des camions qui reculent, des « cris ». Pour se terminer aux petites heures de la nuit. « Pour le SNU, en 2021, jusqu’à 4 heures du matin, on a eu de la musique à fond, des engueulades, des éclats de rire, des odeurs de cannabis. Les organisateurs ont été débordés », déplore Samuel Vincent, un des voisins.

Le domaine du château donne sous les fenêtres de Sandrine Decamp.
Le domaine du château donne sous les fenêtres de Sandrine Decamp. (©Renaud Vilafranca)

À écouter les riverains, qui demandent que les activités soient concentrées au cœur du parc pour limiter la gêne, ce genre d’incident serait loin d’être isolé. « Avec la sono, les cris, même fenêtres fermées, c’est impossible de dormir », s’exaspère Sandrine Decamp, la voisine la plus exposée. Désormais équipée, elle a mesuré des pointes à 72 décibels, en pleine journée : « Je ne peux même pas profiter de ma terrasse. »

La tension accumulée par ces mois et ces années de « nuisances » poussent ces habitants dans leurs retranchements. « Une fois, je n’arrivais pas à dormir, je suis allé couper la sono en pleine nuit. Ça peut partir en vrille », s’agace Didier Allot, riverain de 65 ans à l’allure bonhomme.

Vidéos : en ce moment sur Actu

« Ils ont jeté la bûche dans mon jardin »

En effet, régulièrement, les voisins tentent de faire taire, avec plus ou moins de diplomatie, les jeunes qui se lâchent un peu trop à leur goût. Un matin, Sandrine Decamp, a vu un panache de fumée s’élever de derrière son mur. Un feu de camp avait été improvisé par les hôtes du château. « Je leur ai dit d’arrêter. En représailles, ils ont jeté la bûche dans mon jardin », se souvient, effarée, cette quadragénaire, qui pointe du doigt aussi les problèmes de circulation dans le village lors de ces événements.

Pris entre le marteau et l’enclume, le maire, Jean-Marie Ripart, a organisé une conciliation entre toutes les parties à l’été 2021. « J’ai habité plus de 15 ans dans ce lotissement, je sais ce qu’ils subissent, explique l’élu. Les problèmes de voisinage sont toujours compliqués. La situation s’est tout de même améliorée depuis la médiation. Des efforts ont été faits par le château. »

Après une énième intervention de la gendarmerie, deux contraventions, de 200 euros chacune, pour tapage nocturne et diurne, avaient été dressées par les gendarmes. Le directeur du château les ayant contestées, il s’est retrouvé devant le tribunal de police ce 9 janvier. Audience à l’issue de laquelle le ministère public a requis deux peines d’amende de 400 euros. La décision a donc été mise en délibéré au 27 mars.

Le directeur du château conteste

« Au tribunal, il (le directeur) s’est défaussé de sa responsabilité. Il a dit que ce n’était pas de sa faute si les jeunes faisaient du bruit. On n’a jamais eu de problème avec ses prédécesseurs », affirme Céline Mora-Allot, dans le quartier depuis 1997.

« On a contesté l’intégralité des infractions dénoncées, répond Me Benoît Chabert, l’avocat de Martin Viennot, le directeur du château, qui a refusé de nous répondre. Les plaignants n’ont pas apporté de preuves qu’il y a eu du bruit. Nous attendons la décision de justice pour savoir si nous ferons appel. »

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

!function(f,b,e,v,n,t,s)
if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod?
n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments);
if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′;
n.queue=[];t=b.createElement(e);t.defer=!0;
t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0];
s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’,

fbq(‘init’, ‘183114723670867’);
fbq(‘track’, ‘PageView’);

Parutions sur le même propos:

Appel à la justice de l’État/Questions du baron Masères,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main,(la couverture) .

Photographie/Personnalités/H/Pieter Hugo,(la couverture) .

Author: Maurice GLAIN