Voici l’essentiel d’un « papier journalistique » que je viens de relever sur internet. Le sujet va véritablement vous séduire. Car le thème est « la justice ».
Son titre saisissant (Sarthe. « C’est mon cousin jumeau » : les perles du tribunal en avril 2023) est parlant.
L’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez par conséquent faire confiance aux révélations qu’il divulgue.
L’article a été divulgué à une date indiquée 2023-05-02 10:15:00.
Voici lle texte dont il s’agit :
Publié le
Dans cette nouvelle chronique mensuelle, nous vous présentons un florilège de phrases prononcées tout au long du mois précédent au tribunal du Mans (Sarthe) par les prévenus, accusés, victimes, témoins, avocats et magistrats, qui ont marqué les audiences.
Punchlines, phrases drôles, lunaires et d’autres encore… Voici le best of du mois d’avril 2023.
« Bonne humeur »
« Je suis un jeune qui essaie de s’en sortir, je suis un homme avenant », déclare dans le box des accusés un homme qui vêtu d’un tee-shirt bordeaux sur lequel était écrit « bonne humeur ».
« Ça se voit sur votre teeshirt » remarque la présidente du tribunal au prévenu de 24 ans. Très alcoolisé, il s’était rendu dans un hôtel au Mans, avait menacé de mort le réceptionniste. Il avait déclaré à propos du SAMU « c’est pourri, ils tuent tout le monde », avant de se rebeller et de donner un coup de poing à un policier…
En toute clandestinité
Le moins que l’on puisse en dire c’est qu’il n’avait rien en règle. Un homme, sans papiers, sans permis, au volant d’une voiture qui n’avait pas de freins (sinon très défectueux) a causé un accident après avoir brulé le feu rouge au bas de l’avenue Bollée au Mans.
Employé clandestinement dans un garage tout aussi clandestin, l’homme avait « détourné » la voiture d’un « client » pour faire une petite virée qui s’est pour le moins mal terminée. Devant le tribunal, il a assuré qu’il avait bien un permis de conduire (de Côte d’Ivoire) mais qu’il l’avait perdu dans un déménagement.
« Je ne pensais pas aller en prison pour ça »
Un homme est convoqué par le juge d’application des peines (JAP) au Mans pour n’avoir pas respecté une interdiction de contact avec sa victime. Mais dans le bureau de la magistrate, l’homme s’emporte : il crache sur le bureau de la magistrate, menace de s’en prendre à son fils et de lui « vendre des barrettes » (de cannabis).
Dans le box, il n’a pas contesté les faits, présenté ses excuses et déploré : « Je ne pensais pas aller en prison pour ça… »
Question de confiance
Cette expédition punitive à la Flèche au domicile du jeune femme a fini devant le tribunal sur fond d’amour déçu, de trafic de drogue. L’affaire a impliqué une bonne dizaine de personnes : l’un de ces individu était muni d’une arme à feu, dont il s’est servi, selon des témoins.
– Il y a eu un impact sur la fenêtre, remarque le président du tribunal.
– C’étaient des balles à blanc, répond le prévenu.
– Qu’est-ce qui vous assure que c’étaient des balles à blanc ?
– Je ne sais pas, on m’a dit que c’étaient des balles à blanc, j’ai fait confiance.
« Les rues de la Flèche ne sont pas sûres »
Dans l’affaire évoquée précédemment, un assesseur interroge un des membres du commando qui avait pris part à l’expédition punitive chez une jeune femme à la Flèche. Il a été arrêté par les gendarmes en possession d’un coup de poing américain :
– Pourquoi l’avez-vous sur vous ?, demande l’assesseur.
– Je l’ai toujours sur moi, répond calmement le prévenu.
– Pourquoi ?
– Les rue de la Flèche ne sont pas sûres.
Alcool VS cannabis
« Avant je buvais de l’alcool, maintenant je compense avec du shit », déclare un des nombreux prévenus toujours dans la même affaire à La Flèche.
« Ce n’est pas mieux », remarque le président du tribunal.
« L’alcool me fait faire des trucs de fou », poursuit le prévenu sur un ton docte, « le cannabis me donne envie de dormir ».
« Digne d’un western spaghetti »
Pour Me Blandine Héricher Mazel, l’avocate de la victime de l’expédition punitive, sa cliente a vécu des « scènes d’assaut dignes d’un western spaghetti ».
« On ne sait jamais »
Encore à propos des armes, la présidente du tribunal demande à un prévenu qui habite à Souligné-sous-Ballon chez qui a été découvert des armes et des munitions non compatibles, une jeune homme blond, aux allures de surfeur.
– Pourquoi voulez-vous avoir une arme ?
– On ne sait jamais.
« Ça ne mange pas de pain »
« Je veux pardonner le monsieur », déclare à la barre du tribunal une femme habitant au Mans, qui a été victime de violences conjugales par son mari qui possède 21 mentions sur son casier dont plusieurs pour violences et pour vol.
Ce à quoi a répondu la présidente : « que vous le pardonniez, ça ne mange pas de pain »
Saint-Valentin et violences
Lors de l’audience citée précédemment, Me Jennifer Neveu l’avocate du prévenu accusé de violences a commencé sa plaidoirie (pour le défendre donc !) en s’adressant ainsi à son client debout dans le box : « Je ne sais pas comment vous fêtez la Saint-Valentin… »
Question de vocation
Devant le tribunal, comparaissait un infirmier de 44 ans, grand, forte stature, look total de hipster accusé d’avoir frappé deux patients d’un Ehpad à Beaumont-sur-Sarthe où il travaillait en intérim.
« En tant qu’infirmier, je n’ai pas vocation à frapper les patients », a-t-il déclaré à la présidente du tribunal, qui lui a répliqué : « ça je ne vous le fais pas dire ».
Le goût du café
Un prévenu a expliqué sa présence dans l’appartement d’une « nourrice » au Mans qui servait aussi de « refuge » à des « bosseurs » ou « bigraveurs » c’est-à-dire des dealers de drogue. Tout au long de l’audience, il a contesté être lié au trafic.
« J’allais boire un café, là-bas », a déclaré d’un air très détendu le jeune homme avant d’ajouter : « j’aime bien le café Senseo ».
P’tet ben que oui, p’tet bien que non
Un homme est jugé en comparution immédiate pour refus d’obtempérer et pour avoir menacé de mort un policier.
Il demande à son avocat s’il sera incarcéré, celui-ci lui répond : « si vous demandez un délai, peut-être que vous irez en prison. Si vous ne demandez pas de délai, peut-être que vous irez en prison ».
« C’est mon cousin jumeau »
Un homme connu sous six identités différentes, évadé de centre de rétention administrative (CRA) d’Oissel en Seine-Maritime, a contesté les faits. Il expliqué que c’était son « cousin jumeau » qui s’était évadé.
Il était jugé pour avoir fui lors d’un contrôle de police et pour avoir jeté sur un policier de la Bac du Mans…un panneau de signalisation « sortie ».
« Ça me concerne, ce sont mes narines ! »
« Ça me concerne, ce sont mes narines ! » C’est par ces mots qu’un prévenu nationalité camerounaise, âgé de 38 ans, a sous le coup d’une obligation de quitter le territoire, a expliqué son refus de se soumettre à un test PCR, nécessaire à son expulsion.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
!function(f,b,e,v,n,t,s)
if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod?
n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments);
if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′;
n.queue=[];t=b.createElement(e);t.defer=!0;
t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0];
s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’,
‘
fbq(‘init’, ‘183114723670867’);
fbq(‘track’, ‘PageView’);
Parutions:
Efficacité de l’exécution des décisions de justice dans le monde,Le livre .
La Justice/Veille I,A voir et à lire. .
Sécurité des systèmes informatiques/Sécurité informatique/Environnement,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.