Dernière actualité pour les passionnés : le père du jeune homme, jugé ce jeudi, a-t-il cherché à se venger ?

Dans le cadre de notre devoir d’information, nous publions ci-dessous un encart de plusieurs lignes vu sur le web ce jour. La thématique est «la justice».

Son titre suggestif (le père du jeune homme, jugé ce jeudi, a-t-il cherché à se venger ?) est sans équivoque.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

L’encart peut ainsi être pris au sérieux.

Voilà ll’article en question :

C’est un nouvel épisode dans la sordide affaire des assassinats de Leslie, 22 ans, et Kevin, 21 ans, dans la nuit du 25 au 26 novembre dernier, à Prahecq dans les Deux-Sèvres.

Selon des informations du Parisien parues mercredi, Guy Trompat, le père de Kevin, va être jugé ce jeudi après-midi pour avoir tenté de s’en prendre aux assassins présumés de son fils. Pour ce faire, l’homme aurait promis la somme de 100 000€ à des individus susceptibles de l’aider dans sa quête de vengeance.

À l’issue de sa garde à vue, il a été décidé que Guy Trompat sera jugé au tribunal correctionnel de Niort cet après-midi pour « instigation à l’assassinat non suivie d’effet » et « menaces de mort ». Voici ce que l’on sait.

Quelle était la demande du père ?

Guy Trompat aurait promis, selon le Parisien, jusqu’à 100 000 euros à ceux qui parviendraient à éliminer les suspects du meurtre sauvage de son fils, Kevin, et sa petite amie Leslie.

Détail important, les principaux suspects mis en examen, au nombre de cinq, sont actuellement incarcérés. C’est donc des détenus qu’aurait tenté d’approcher le père de Kevin afin d’effectuer cette basse besogne.

À ce stade nous ne savons pas si ce « contrat » visait un ou plusieurs des cinq suspects mis en examen ni quel mode opératoire a été imaginé. Le procureur de Niort, Julien Wattebled, devrait donner plus de détails ce jeudi et, selon des informations du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) plusieurs détenus auraient été approchés.

L’un des détenus contacté pour s’en prendre aux suspects du meurtre du couple aurait pris très au sérieux la demande et avait, semble-t-il, demandé à un l’un de ses proches de faire parvenir son RIB au père de Kévin.

Comment l’administration s’en est-elle rendu compte ?

Cette nouvelle procédure judiciaire a été ouverte le 29 mars dernier par le parquet de Niort après que des renseignements ont fait état d’une volonté du père de Kevin de « recruter » des détenus pour venger son fils.

C’est sur la foi d’un rapport pour le moins inquiétant du SPIP que l’administration pénitentiaire s’est emparée de l’affaire. L’une des fonctionnaires officiant dans une maison d’arrêt de la région Aquitaine a obtenu le renseignement qu’un jeune détenu avait été approché par Guy Trompat pour « s’occuper des personnes concernées par l’affaire de son fils ».

Les gendarmes s’affairent désormais à déterminer la véracité et la nature de ces prises de contact.

Quels risques encourt le père ?

Si les faits d’« instigation à l’assassinat non suivie d’effet » et « menaces de mort » venaient à être confirmés à l’issue de son jugement ce jeudi, Guy Trompat risque « jusqu’à 10 ans d’emprisonnement » selon Maître Etrillard, avocat pénaliste.

Ce que laisse comprendre cette qualification, c’est que cet assassinat en était, à ce stade, resté au stade du projet. « Si la tentative d’assassinat avait véritablement commencé à être mise à exécution par un paiement, la confection d’armes ou encore par des éventuels repérages, la peine encourue par le détenu et le commanditaire aurait été la prison à perpétuité » selon Maître Etrillard.

Quel est le profil du père ?

Le père, dont on peut imaginer la détresse au vu du drame qu’il traverse, est défavorablement connu des services de police. Lors de la disparition de son fils et sa petite amie Leslie, il était incarcéré pour « violences volontaires ». Par le passé, il s’est rendu coupable de délits de « menaces de mort et trafic de stupéfiants ».

Après la découverte des corps, il avait organisé le 12 mars une marche blanche en hommage aux deux victimes, réclamant que « justice soit faite ». « C’est insurmontable. Ils ont détruit des vies, détruit ma vie.Je ne pourrai pas vivre sans mon fils », avait-il déclaré.

Bibliographie :

Droit des sociétés/Les difficultés de fonctionnement,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.

Histoire de France/Les Carolingiens,Le livre .

Photographie/Personnalités/A/Jean Agélou,A voir et à lire. .

Author: Maurice GLAIN