Nous venons de prendre connaissance de ce papier sur le thème « la justice ». Avec régal nous vous en diffusons le plus notable ci-dessous.
Le titre (« L’affaire Kenzo » devant le tribunal d’Ajaccio, où deux versions s’opposent toujours) est sans ambiguïté.
L’éditorialiste (identifié sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez en conséquence faire confiance à cette information.
Le texte a été divulgué à une date mentionnée 2023-08-24 16:06:00.
L’affaire Kenzo devant le tribunal d’Ajaccio ce vendredi 25 août. Le samedi 3 juin, avant le coup d’envoi du match AC Ajaccio / Olympique de Marseille, l’intrusion de supporters ajacciens dans la loge du garçonnet marseillais de 8 ans, atteint d’un cancer, avait provoqué l’émotion et de vives réactions sur les réseaux sociaux. Très médiatisée, l’affaire avait fait réagir jusqu’au président de la République, qui avait réclamé des sanctions « claires et fortes ». Trois jeunes supporters ajacciens s’étaient finalement rendu au commissariat, niant toute violence physique.
À l’issue de leurs gardes à vue , les trois Ajacciens ont été placés sous contrôle judiciaire , annonçait le procureur de la République d’Ajaccio début juin, évoquant « deux présentations des faits [qui] s’affrontent » sur la question de violences physiques exercées, ou non, sur Kenzo ou son père. C’est l’une des zones d’ombre sur laquelle l’audience de ce vendredi s’attachera.
Violences physiques ?
Contacté, l’avocat de la famille victime insiste sur les déclarations hors médias, auprès des enquêteurs, de ses clients. Notamment le père de famille, qui indique « qu’une première personne est entrée dans la loge, bousculant Kenzo sur son passage » avant d’asséner deux coups de poing [à son père] et de le contraindre à retirer son maillot de l’OM ». Rappelant que cette soirée a fortement affecté Kenzo et le reste de la famille, il indique que celle-ci ne sera pas présente à l’audience mais espère que « toute la vérité sera faite sur cette soirée qui devait être inoubliable, mais pas pour ces faits-là, pour une rencontre sportive »
Les prévenus, quant à eux, nient toute violence physique. Lors de notre rencontre de proches de sources proches de l’enquête, ils s’appuyaient notamment sur les images de vidéosurveillance du stade, où quatre jeunes entrent une dizaine de seconde dans la loge. Répondant également aux déclarations lues et entendues dans la presse, ils insistaient sur le fait que « la mère n’était pas là au moment des faits ».
L’avocat des parties civiles devrait également s’appuyer sur la connaissance par les acéistes de la présence d’un enfant dans la loge ; elle aussi réfutée par ces derniers. Seul l’un d’entre eux indique avoir vu un enfant, en quittant les lieux, dans un coin de la pièce.
Vers un report d’audience ?
Avant de s’intéresser au fond du dossier, le tribunal devra statuer sur des requêtes de la défense formulées « pour permettre la manifestation de la vérité ». Selon nos informations, la première est un supplément d’information réclamant une confrontation et le versement à la procédure d’interviews de la famille. La deuxième est une demande d’ouverture de scellés qui concerne des images de vidéosurveillance.
Si le tribunal accède à ces requêtes, un report pourrait être annoncé.
A lire:
Droit international public/Les actes juridiques conventionnels,Clicker Ici .
Les erreurs judiciaires,Le livre .
Pour lire Platon/Platon et les mythes,(la couverture) .