Sur internet : Tribunal de Perpignan : regrets, pleurs et désespoir n’infléchissent pas la justice

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Un fois de plus, ce blog va vous livrer un post qui circule sur internet. La thématique est «la justice».

Le titre troublant (Tribunal de Perpignan : regrets, pleurs et désespoir n’infléchissent pas la justice) est évocateur.

Présenté sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

Il n’y a pas de raison de douter de la fiabilité de ces révélations.

Sachez que la date de parution est 2023-08-20 11:38:00.

La formule a fait fortune dans tous les tribunaux de France et de Navarre. À la phrase « Je regrette vraiment », la réponse tacite est « oui, vous regrettez de vous être fait attraper ».

Pablo, silhouette courtaude et mèches blondes parsemant sa chevelure noire, fait péniblement face au tribunal. Il est en pleurs. Sa famille est dans la salle, arrivée en catastrophe de Barcelone. Père et mère secouent la tête en se demandant comment leur fils a pu en arriver là. « J’avais des dettes professionnelles de TVA quelqu’un qui le savait en a parlé à ‘Wladi’. Il m’a téléphoné en me proposant de transporter quelque chose d’Espagne jusqu’à Bologne, en Italie. Un ami m’a prêté sa voiture. On m’a posé un sac dans le coffre. Je pensais qu’il s’agissait d’alcool ou de cigarettes ».

Pas du tout ! Les douaniers qui ont contrôlé la Mercedes au péage du Perthus y ont trouvé 19 kg de résine de cannabis.

La présidente est interpellée : « Pour vérifier, il vous suffisait d’ouvrir le sac. Et vous dites qu’ils vous payaient 5 000 € pour votre peine. Ne serait-ce pas ‘un peu beaucoup’ pour un transport de cigarettes ? »

Pablo se remet à pleurer.

« De plus, il a changé plusieurs fois de version, complète la procureure. Et il a supprimé les appels reçus sur son téléphone durant son voyage ». Elle réclame 12 mois ferme et 57 000 € d’amende douanière.

Cette fois Pablo pleure à chaudes larmes, entraînant sa mère qui en fait autant.

Me Ouayot veut humaniser son client : ‘ »l l’a fait pour régler une dette et payer des frais médicaux urgents à sa mère, il a été poussé par la précarité sociale. Interdisez-lui de revenir en France, condamnez-le mais sans mandat de dépôt ».

Le tribunal n’en tient pas compte : il maintient le prévenu en prison pour 10 mois et ajoute l’amende douanière.

Pablo cache son visage dans ses mains et s’effondre sur ses coudes.

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Author: Maurice GLAIN