Dans le cadre de notre travail de vous informer, nous publions ci-dessous un article vu sur internet il y a peu. Le sujet est «la justice».
Le titre (l’élève « ne reconnaît pas être l’auteur conscient et lucide de ce drame », affirme son avocat) est parlant.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
Vous pouvez en conséquence donner du crédit à cette information.
L’encart a été divulgué à une date mentionnée 2023-02-25 01:04:00.
L’élève a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire vendredi. Le procureur de la République à Bayonne s’est justifié en affirmant que l’adolescent était « accessible à une responsabilité pénale ».
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Le lycéen de 16 ans soupçonné d’avoir poignardé mortellement sa professeure d’espagnol mercredi 22 février dans son lycée de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) « ne reconnaît pas être l’auteur conscient et lucide de ce drame », affirme son avocat. Thierry Sagardoytho, invité samedi 25 février sur franceinfo, souligne que c’est là « toute la question de ce dossier », alors que l’élève a été mis en examen la veille pour « assassinat » et placé en détention provisoire.
L’avocat réagit vivement aux propos du procureur de la République à Bayonne, tenus jeudi 23 février. Jérôme Bourrier a affirmé lors d’une conférence de presse que « l’adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d’une possible altération de son discernement ».
« Dans une affaire de cette gravité, quand on n’est pas certain ou quand on ne sait pas, on se tait ! »
Me Thierry Sagardoythosur franceinfo
« Nous sommes dans un dossier dans lequel l’expert » sollicité dans un premier temps « s’est aventuré à dire qu’à son avis, il n’y avait pas d’abolition, sans consultation du dossier psychiatrique antérieur, sans considération des médicaments que ce gamin prenait et sans considération de ce qu’il a pu déclarer aux policiers », poursuit l’avocat du suspect. Pour Thierry Sagardoytho, « ce n’est vraiment pas sérieux ».
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Or, le « jeune homme » au cœur de l’affaire « a perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, à travers des choses anodines », explique son conseil. « Ce sont des choses qui questionnent et naturellement, la psychiatrie devra s’y attacher particulièrement », ajoute-t-il. Me Thierry Sagardoytho tient à rappeler que son client « parle à la troisième personne ». « Ce n’est pas la façon habituelle de décrire les choses », souligne-t-il.
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