A découvrir ce texte : Carcassonne : Marjorie Lacassagne-Taveau, nouvelle présidente du tribunal judiciaire

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Je viens de lire cet éditorial sur la thématique « la justice ». Avec plaisir nous vous en donnons le plus mémorable plus bas.

Son titre saisissant (Carcassonne : Marjorie Lacassagne-Taveau, nouvelle présidente du tribunal judiciaire) parle de lui-même.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Texte d’origine :

La nouvelle présidente du tribunal judiciaire de Carcassonne a pris ses fonctions au début du mois de septembre. Rencontre avec cette femme « passionnée » par son métier, qui souhaite « ouvrir le palais de justice aux citoyens ».

Arrivée tout droit de la Martinique, où elle était conseillère à la cour d’appel de Fort-de-France, Marjorie Lacassagne-Taveau est la nouvelle présidente du tribunal judiciaire de Carcassonne. Tout comme sa secrétaire Céline Foray, elle a pris ses fonctions le 1er septembre dernier au palais de justice de la préfecture audoise, succédant ainsi à Emmanuelle Wacongne partie à Saint-Denis de La Réunion. « Le 13 juillet, on a fait les valises et pris l’avion pour rejoindre Carcassonne », se souvient cette femme âgée de 41 ans, mariée et mère de deux enfants. Son déménagement est quant à lui arrivé ce jeudi 6 octobre.

Venir à Carcassonne, « c’était mon premier choix », confie-t-elle. « Ce que je voulais, c’était une petite juridiction dans le Sud de la France… Carcassonne, pour moi, c’est la route des vacances ! J’ai toujours eu une attirance pour l’Aude. Je trouve les gens accessibles, c’est une belle région. » De la Métropole aux Caraïbes, et des îles à la Métropole, retour sur un parcours que la nouvelle présidente du tribunal judiciaire de Carcassonne qualifie elle-même de « classique ». Originaire du Gers avec des attaches dans le Lot-et-Garonne, c’est à Auch que celle qui n’était pas prédestinée dans sa famille à œuvrer pour la justice a grandi. « Très tôt, j’ai voulu être juge, indique-t-elle. À 14 ans, j’allais tous les mercredis assister aux audiences du tribunal correctionnel à Auch. »

Le bien-être au travail est l’une de mes priorités…

Après des études de Droit à Bordeaux, c’est à 25 ans que Marjorie Lacassagne-Taveau a obtenu son premier poste de juge à Mende (Lozère), en qualité de juge pour enfants. Au fil des ans, la jeune femme sera juge à Agen (Lot-et-Garonne), puis vice-présidente au tribunal d’Auch (Gers). « J’ai ensuite occupé une fonction administrative en tant que secrétaire générale du 1er président de la cour d’appel d’Agen », ajoute cette femme « passionnée » par son métier. En 2019, ce sera le grand saut pour cette enfant du Sud-ouest, qui sera promue conseillère à la cour d’appel de Fort-de-France, en Martinique : « C’est un environnement socioculturel totalement différent. Toute la richesse, elle est là ! »

Magistrate engagée au service de l’institution judiciaire, Marjorie Lacassagne-Taveau se présente comme étant « de nature optimiste, malgré les soubresauts que l’on traverse ». Tout juste débarquée mais déjà à la tâche, la nouvelle présidente dit avoir à cœur de poursuivre les travaux engagés : « Travailler notamment sur l’amélioration de la qualité des services rendus aux justiciables, instaurer une collectivité de travail harmonieuse. Le bien-être au travail est l’une de mes priorités, et je pense que sur ce point les chefs de juridiction ont un rôle à jouer ! Je souhaite aussi ouvrir le palais de justice. Avec ma double casquette de présidente du Conseil départemental de l’accès aux droits (CDAD), je compte aussi développer des actions en faveur des jeunes. Leur dire ce qu’est la justice et comment elle fonctionne… »

J’aime toutes les matières du droit !

Présidente du tribunal judiciaire de Carcassonne, « mais juge comme les autres avec une activité importante », Marjorie Lacassagne-Taveau est prête à relever le nouveau défi qui s’offre à elle, au regard de la polyvalence qui est la sienne : « J’aime toutes les matières du droit ! » La rentrée solennelle n’ayant pas encore pu avoir lieu en raison d’importants travaux au palais de justice, il est prévu qu’elle se déroule en janvier 2023. En attendant, la salle des pas perdus devrait être accessible au public au début du mois de novembre.

De nouveaux magistrats arrivés au siège comme au parquet

Au siège : Catherine Baillet, vice-présidente en charge de l’application des peines. Elle arrive d’Avignon où elle était juge. Anne Nappez, juge arrivant de Bobigny (elle préside le tribunal correctionnel). Émilie Quintane, juge aux affaires familiales. Elle était au préalable juge chargée des contentieux de la protection à Chaumont.
Au parquet : Lucile Moutier, nouvelle vice-procureure. Elle arrive de Valencienne.

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Author: Maurice GLAIN