A relever, cet encart sur le web dont la thématique est « la justice » et qui va vous plaire.
Le titre troublant (un jeune jugé pour agression sexuelle relaxé par le tribunal) résume tout le papier.
Le rédacteur (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Vous pouvez ainsi vous fier aux informations qu’il édite.
Le papier a été divulgué à une date mentionnée 2024-03-07 22:00:00.
Ils se sont rencontrés sur un site Internet dédié. Lui, visage juvénile et jeune adulte encore immature, elle, se présentant comme une étudiante de 21 ans. Ils se sont plu, écrit, aimés, donné rendez-vous pour de longues balades sur la plage à La Teste-de-Buch.
Leur histoire…
Ils se sont rencontrés sur un site Internet dédié. Lui, visage juvénile et jeune adulte encore immature, elle, se présentant comme une étudiante de 21 ans. Ils se sont plu, écrit, aimés, donné rendez-vous pour de longues balades sur la plage à La Teste-de-Buch.
Leur histoire a duré trois mois. Jusqu’à ce que la mère de sa copine dépose plainte, lassée des rendez-vous de sa fille qui disparaissait avec des hommes rencontrés sur les réseaux sociaux. Car ce n’était qu’une adolescente, âgée de… 13 ans. À la grande surprise de son petit ami.
« Fausse carte d’identité »
Cette relation valait au jeune homme de comparaître, ce mardi 5 mars 2024, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour répondre d’atteintes sexuelles, avec cette circonstance que les faits ont été commis sur un mineur de 15 ans par un majeur avec une différence d’âge d’au moins cinq ans.
« Le législateur a établi cette infraction autonome réprimant les actes sexuels commis sur un mineur par un majeur qui dispense les juridictions d’interroger le consentement de la victime, partant du principe qu’une enfant ne saurait valablement le formuler », pose Me Lucie Teynié qui a plaidé la relaxe du prévenu. « Mais dans ce dossier, l’élément moral, constitutif de l’infraction, fait défaut. »
« Car il a été trompé sur l’âge de sa petite amie et il n’avait aucun moyen de le connaître », assure l’avocate. « Ils se sont vus plusieurs fois, elle avait les attributs physiques d’une jeune adulte et faisait preuve d’une maturité cohérente avec l’âge énoncé. Dans l’intimité également, elle se comportait comme une jeune fille de 18 ou 20 ans. Et elle a soigneusement dissimulé son âge, en allant jusqu’à produire une fausse carte d’identité un jour où il a demandé à le vérifier. »
À l’audience, même le parquet a convenu que l’élément moral ne semblait pas caractérisé. Les juges en ont tiré la conclusion que le jeune prévenu n’avait réellement pas connaissance de l’âge de sa petite amie qui le lui avait bien caché. Il a été relaxé.
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