Notre équipe vient de repérer cet éditorial sur la thématique « la justice ». Avec plaisir nous vous en fournissons l’essentiel plus bas.
Le titre séduisant (La justice déboute une plainte réclamant le retrait d’un tableau controversé au Palais de Tokyo) est sans ambages.
Sachez que le chroniqueur (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Le post peut par conséquent être pris au sérieux.
Des associations de défense des droits de l’enfant avaient demandé le retrait de l’œuvre « Fuck abstraction » de l’artiste suisse Miriam Cahn, qu’elles considèrent comme pédopornographique.
Le tribunal administratif de Paris a débouté des associations de défense des droits de l’enfant demandant le décrochage du tableau « Fuck abstraction » au Palais de Tokyo, qu’elles considéraient comme pédopornographique, selon une ordonnance rendue mardi.
Cette peinture de l’artiste suisse Miriam Cahn représente « la silhouette d’un homme au corps très puissant, sans visage, qui impose une fellation à une victime de corpulence très fragile » et aux mains liées, décrit le tribunal, saisi en référé (procédure d’urgence) par les associations Juristes pour l’enfance, l’Enfance en partage, Face à l’inceste et Innocence en danger.
Cette oeuvre fait l’objet d’une polémique, ces associations y voyant une oeuvre à caractère pédopornographique, face notamment au musée et aux défenseurs de la liberté artistique.
« On ne peut pas sortir une oeuvre de son contexte »
Interrogée par la députée du Rassemblement national (RN, extrême droite) Caroline Parmentier, la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, avait appelé la semaine passée à ne pas tout « mélanger », réaffirmant le « combat pour la protection de l’enfance et contre toutes les formes de violence ».
« Avez-vous vu l’ensemble de l’exposition? Avez-vous échangé avec les médiateurs? Avez-vous lu les explications? Parce qu’on ne peut pas sortir une oeuvre de son contexte », avait-elle poursuivi, citant les propos de l’artiste elle-même.
Le tribunal administratif, qui a entendu lundi les parties lors d’une audience, a estimé que « l’oeuvre ne saurait (…) être comprise en dehors de son contexte et du travail de l’artiste Miriam Cahn qui vise à dénoncer les horreurs de la guerre, ainsi que cela est rappelé dans le document de présentation de l’événement distribué au public ».
« Depuis le 17 février 2023, l’exposition a accueilli 45.000 visiteurs sans qu’aucune difficulté n’ait jamais été constatée par le Palais de Tokyo qui n’a reçu aucune plainte ou signalement des visiteurs et n’a pas recensé de mineurs visitant seuls l’exposition », a-t-il ajouté dans son ordonnance.
Vous aimerez aussi:
Cybercriminalité : les mafias s’emparent du Web,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Histoire de France/Les Capétiens directs,(la couverture) .
Presse-justice : liaisons dangereuses,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.