Ce « papier », dont le propos est « la justice », a été trouvé sur le web, notre staff est heureux de vous en proposer l’essentiel ici.
Son titre (Donald Trump porte plainte contre son ancien avocat et lui réclame 500 millions de dollars – Libération) résume tout le post.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez donc vous fier aux informations qu’il divulgue.
Autrefois inséparables, Donald Trump et Michael Cohen vivent désormais une rupture très nettement consommée. Le milliardaire ne digère visiblement pas que son ancien avocat soit devenu le principal témoin à charge dans l’affaire Stormy Daniels qui lui a valu, il y a deux semaines, de devenir le premier ex-président de l’histoire des Etats-Unis à être inculpé. Rancunier, Donald Trump a porté plainte devant un tribunal fédéral de Miami (Floride) mercredi 12 avril contre Michael Cohen. Il l’accuse d’avoir violé le secret professionnel et le contrat de confidentialité qui les unissait et réclame un demi milliard de dollars de dommages et intérêts.
Selon lui, l’avocat a «répandu des mensonges» sur lui et «l’a dénigré dans des livres, des podcasts et des déclarations publiques afin de gagner de l’argent et de la notoriété». Dans son dépôt de plainte, le milliardaire évoque notamment le livre Disloyal, où l’avocat le traiterait de raciste à tort et aurait inventé des conversations. Il insiste aussi sur «le moment de la publication, juste avant l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 [perdue par Donald Trump, ndlr] qui suggère que [Cohen] avait l’intention de divulguer de manière inappropriée les confidences [de Trump] au moment où il serait le plus lucratif de le faire et d’avoir l’effet le plus dommageable sur sa réputation».
Une accusation que l’avocat de Michael Cohen, Danny Lavis, a qualifié de «frivole». Dans un communiqué, il étrille un Donald Trump qui «use et abuse une fois de plus du système judiciaire comme d’une forme de harcèlement et d’intimidation à l’encontre de Michael Cohen».
«Falsification comptable»
Surnommé «le pitbull de Donald Trump», Michael Cohen avait autrefois déclaré qu’il était prêt à «prendre une balle» pour le milliardaire. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à franchir une ligne rouge qui a conduit à l’inculpation de Donald Trump et leur rupture. C’était en 2016, juste avant l’élection de son mentor à la présidence des Etats-Unis, l’avocat a versé de sa propre poche 130 000 dollars à l’actrice de films pour adultes, Stormy Daniels, afin qu’elle garde le silence sur une présumée liaison qu’elle aurait eue avec Donald Trump en 2006.
L’affaire a éclaté au grand jour en janvier 2018, révélée par le Wall Street Journal, alors que Donald Trump est locataire de la Maison Blanche depuis tout juste un an. Fidèle parmi les fidèles, Michael Cohen se dévoue d’abord corps et âme pour défendre son président en niant toute implication de ce dernier et affirme avoir agi seul. Sauf que l’article a suscité l’intérêt des autorités judiciaires. Cerné par les enquêteurs, qui découvrent des fraudes fiscales dans ses comptes, Michael Cohen décide finalement de retourner sa veste et de témoigner contre Donald Trump. Il admet avoir reçu onze chèques pour couvrir les frais engagés auprès de la star du X et sera condamné en 2019 à trois de prison. Ces paiements, inscrits comme des «frais juridiques» dans les comptes de la Trump Organization, sont à l’origine des 34 chefs d’inculpation pour «falsification comptable» présentés le 4 avril lorsque Donald Trump a comparu devant la justice new-yorkaise.
En attaquant son ancien avocat mercredi, l’ancien chef de l’Etat essaie «de faire pression pour qu’il ne témoigne pas, mais il est peu probable que cette pression fonctionne», estime la professeure de droit Ellen C. Yaroshefsky interrogée par le New York Times. D’autant que Stormy Daniels n’est que l’une des nombreuses affaires judiciaires qui vise Donald Trump. Ce jeudi 13 avril, il était d’ailleurs déjà de retour à New York pour être entendu dans le cadre d’un procès au civil sur des fraudes au sein de son groupe, la Trump Organization.
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